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ecole de danse classique à Paris

Héritière de la danse classique pratiquée en Europe occidentale depuis le XVIIe siècle, la danse classique a pour principes fondateurs l'« en dehors », les cinq positions de références, l'aplomb, la rigueur et la netteté. Sa technicité n'a cessé de se développer depuis l'Académie royale de danse et son vocabulaire s'est enrichi sans cesse, toujours en français. Avec La Sylphide (1832), un grand tournant s'opère : l'idéal romantique submerge la scène et la danse devient aérienne, précise, élaborée, et essentiellement féminine. Cette impression de légèreté vient de l'utilisation des chaussons de danse nommés « pointes » (utilisés pour la première fois en 1801) et dont le bout renforcé permet à la danseuse de se tenir sur ses pointes de pieds. Elle est alors au centre de tous les ballets romantiques, les partenaires masculins servant davantage de « faire-valoir » et de « porteurs » à la ballerine. L'aplomb, le pas de deux et l'élévation en symbolisent les nouvelles qualités techniques, ainsi que la qualité et la rigueur d'un corps de ballet qui supportent les solistes. C'est Marius Petipa, un Français qui passa l'essentiel de son existence en Russie, qui est l'un des grands explorateurs de la technique classique. Il nous a laissé de nombreux chefs-d'œuvre tels que La Bayadère, Le Lac des cygnes ou Don Quichotte, qui sont le fondement et la base de la danse classique telle qu'on l'entend aujourd'hui. Le mot « classique » fait son apparition avec les Ballets russes (1910) et ne quittera plus la danse.

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